Accroche
Comme une méditation sur ses origines où la famille, la langue et
la terre occupent une place centrale, Toujours la tempête évoque
la genèse d’un écrivain. Dans un temps suspendu entre le passé
et le présent, celui-ci laisse venir à lui récits et souvenirs qui forment
la légende familiale. Un très grand texte où l’on retrouve les thèmes,
la musique et le rythme qui confèrent à l’écriture de Peter Handke
sa dimension universelle.
Résumé
Un homme sur un banc, au milieu d’un verger paisible entouré des montagnes de Carinthie, convoque ses ancêtres qui surgissent du passé. Ses grands-parents, sa mère et ses frères et sœurs, dont trois mourront à cause de la guerre, racontent l’histoire de leur famille et celle de cette province autrichienne à majorité slovène, dépossédée de sa langue et de sa culture.
Sommaire
Éditorial:
Tragédie intime, épopée universelle, par Olivier Celik
L’affiche du spectacle
Le texte de la pièce
Commentaires:
- « Jouer gravement », entretien avec Peter Handke, par O.Celik
- L’extérieur et l’intime, entretien avec Alain Françon, par O.Celik
- Un après-midi en répétition aux Ateliers Berhier, par A.Héliot
- Né de la langue, par Michel Corvin
L’actualité:
- La quinzaine d’Armelle Héliot
- À l’affiche à Paris, par Jacques Farnèse
- L’agenda
- Lire : la sélection de L’avant-scène théâtre
Distribution
- Pierre-Félix Gravière (Benjamin)
- Gilles Privat (Gregor-Jonathan)
- Dominique Reymond (La Mère )
- Stanislas Stanic (Valentin)
- Laurent Stocker de la Comédie-Française (Moi)
- Nada Strancar (La Grand-Mère)
- Dominique Valadié (Ursula-Snežena)
- Wladimir Yordanoff (Le Grand-Père)