Accroche
"Mourir en chantant adopte le ton de la farce pour dénoncer la boucherie inutile. "C'est pendant la guerre d'Algérie - qu'on appelait pudiquement 'pacification' - que j'ai eu l'idée d'écrire Mourir en chantant. Naturellement s'est imposé à moi un genre, celui de la farce tragique. Comme il me paraissait impensable de situer l'action dans le présent que je vivais, j'ai eu besoin d'un recul dramatique, d'une transposition, et j'ai choisi la guerre de 14-18 qui a été un carnage. Là, j'ai imaginé deux personnages qui haïssent la guerre, et qui, tout en étant mes porte-parole sont également des victimes. La pièce fait rire : j'en ai eu des preuves à la création.", dit Victor Haïm."
Avant-propos, Danielle Dumas
Résumé
Mourir en chantant : Près du champ de bataille, en pleine guerre de 14-18, le déserteur Bienaimé, retrouve son camarade Émile. Émile a rencontré la peur. Bienaimé a rencontré l’amour. Ils ont sauvé leur vie. Ils attendent la fin d’un conflit, auquel ils ne comprennent rien. Mais la guerre ne leur épargne pas... la lutte des classes : l’ennemi, en un huis clos tragique et cocasse, réinvente une hiérarchie dérisoire qui ferait presque oublier aux soldats qu’ils sont des hommes et des victimes.
La servante : La guerre est finie... Le docteur Demaistret, sommité de la chirurgie au siècle de Louis XV, s'est perdu dans une forêt pas très éloignée de celle de Brocéliande. Comment expliquer que Judith, la servante qui l'accueille, soit à la fois d'une prévenance chaleureuse et d'une agressivité qui va peu à peu s'amplifier jusqu'à éclater sous la forme d'un procès ?... Quelle toile, tissée par le passé, relie le savant caustique à ses hôtes ?
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Distribution