Accroche
Parler de la guerre d'Algérie, c'est toujours braver un interdit implicite, un tabou. Mais ne faut-il pas justement faire entendre sur scène tout ce qui ne se dit pas ailleurs ? Les émotions, les souffrances. Tout ce qui fait qu'après la paix des États, il faut attendre longtemps la réconciliation des peuples. Avec les autres et avec eux-mêmes.
Résumé
1962. L'Algérie obtient son indépendance. Les Français doivent partir. Cinq d'entre eux se retrouvent sur un quai de gare : Léonie, la jeune Marie, Barnabé le chef de gare, Perret et Dacquin. Ils attendent le dernier train qui les mènera au port où ils embarqueront pour la France. Mais il y a aussi Tahar, l'ancien domestique et El Dib, le harki. Sept trajectoires, sept drames, entre ceux qui veulent rester, ceux qui restent, ceux qui se résignent et ceux qui veulent encore se battre...
Sommaire
Éditorial:
Une guerre et des non-dits, par Olivier Celik
L'affiche du spectacle
Le texte de la pièce
Commentaires:
- 1962, l'Algérie seule, par Philippe Marcovici
- Échos de 1962, par Olivier Celik
- Rencontre avec Mehdi Charef, par Olivier Celik
- Le Théâtre algérien francophone, par Ahmed Cheniki
L'actualité:
- Avignon 2005, par Jacques Nerson
- Anniversaires : Paul Claudel, par Armelle Héliot
- Auteur : Philippe Minyana, par Corinne Denailles
- Enquête : Le théâtre pour la jeunesse, par E. Polle
- Lieu : le Tarmac, par Gilles Costaz
- Lire : la sélection de L'avant-scène théâtre
- Brèves
Distribution
- Amidou (Tahar)
- Nadia Barentin (Léonie Canova)
- Jean-Michel Dupuis (Barnabé)
- Stéphane Höhn (Dacquin)
- Julie Judd (Marie)
- Jean-Pierre Malo (Perret)
- Kader Boukhanef ou Azize Kabouche (El Dib)