Accroche
Sommet de l’expressionnisme, la pièce de Frank Wedekind apparut
comme une véritable provocation pour la société de son époque –
l’Allemagne impériale des années 1890 – et conserve aujourd’hui
intacte sa force corrosive. Ce texte qui fascina déjà Bertolt Brecht et
Sigmund Freud nous convie à un théâtre organique, énigmatique et
puissamment poétique.
Résumé
L’Éveil du printemps, c’est celui de la sexualité naissante chez un groupe d’adolescents, réprimée par une société puritaine. Ainsi Mme Bergmann évite-t-elle soigneusement d’expliquer à sa fille Wendla comment naissent les enfants, la condamnant malgré elle à perdre sa virginité avec Melchior, puis sa vie dans une tentative d’avortement. Moritz a de la peine à se concentrer sur ses études et finit par se suicider. Hans et Otto découvrent de leur côté leur attirance mutuelle. Ilse se laisse entraîner dans une vie de débauche. Melchior, enfin, le plus téméraire et le mieux averti des choses de la vie, est envoyé en maison de correction…
Sommaire
Éditorial:
Un théâtre du corps, par Olivier Celik
L’affiche du spectacle
Le texte de la pièce
Commentaires:
- Entretiens avec Omar Porras et Amélie Kiritzé-Topor, par Brigitte Prost
- Traduire Wedekind, l’alchimie du texte, par Marco Sabbatini
- Wedekind l’expressionniste, par Brigitte Prost
- L’Éveil du printemps, une parabole de la condition humaine, par Brigitte Prost
- Les spectacles du Teatro Malandro
L’actualité:
- La quinzaine d’Armelle Héliot
- À l’affiche à Paris
- Lire : la sélection de L’avant-scène théâtre
Distribution
- Sophie Botte (Mme Gabor et Ilse)
- Olivia Dalric (Mme Bergmann et Frau Fliegenstod)
- Peggy Dias (La Directrice et la Mère Schmidt)
- Alexandre Ethève (Hans et un professeur)
- Adrien Gygax (Otto et M. Gabor)
- Paul Jeanson (Melchior)
- Jeanne Pasquier (Wendla et Frau Knüppeldick)
- François Praud (Moritz et le Pasteur)
- Anna-Lena Strasse (Martha et Frau Hababald)