Accroche
« Ici, ceux qui nous ont précédé ont laissé en suspens les effluves de ce qu’ils ont vécu, joué, incarné, comme s’ils avaient voulu, connaissant le problème, laisser la trace d’un écho secret qui empêche le vaisseau de devenir fantôme et de s’assoupir en attendant que d’autres le réveillent (…) » Pierre Arditi.
Résumé
Le Théâtre Édouard VII vient prendre sa place dans la série des albums consacrés aux grandes scènes parisiennes par les éditions L’avant-scène théâtre.
Abondamment documenté et illustré, cet ouvrage, qui s’ouvre sur une longue introduction historique d’Olivier Barrot, retrace les grandes heures d’une salle prestigieuse qui apporte depuis près d’un siècle une contribution brillante à la vie théâtrale de la capitale.
Né à la veille de la Première Guerre mondiale, aménagé dans le style anglais, le Théâtre Édouard VII fut considéré dès son origine comme l’une des plus belles salles de Paris. À partir de 1920, son histoire va se confondre durant dix années avec celle de Sacha Guitry qui occupa la scène d’Édouard VII, parfois aux côtés de son père, souvent auprès d’Yvonne Printemps, et y connut ses plus grands succès.
Transformé un temps en cinéma, le Théâtre revint à sa vocation durant les années d’Occupation. Dès le lendemain de la guerre, il s’imposa comme l’une des scènes les plus courues de Paris, grâce à une programmation très diversifiée et souvent audacieuse et à d’éclatantes distributions.
Sa réputation ne devait pas se démentir au cours des Trente Glorieuses, notamment sous la direction de Jacqueline Cormier, qui y accueillit des acteurs devenus les stars d’aujourd’hui comme Isabelle Adjani, Isabelle Huppert, Niels Arestrup, Bernard Giraudeau, Pierre Arditi, dirigés par de jeunes metteurs en scène, parmi lesquels Bernard Murat. Celui-ci reprit le Théâtre Édouard VII en 2001 et lui donna un lustre nouveau. Succès après succès, s’est ainsi imposé un style Édouard VII, dans la filiation de ce que Sacha Guitry a apporté au théâtre français : l’élégance et l’esprit.
Beau livre, 220 x 260 mm
168 pages, 200 illustrations commentées
Avant-propos de Bernard Murat, postface de Pierre Arditi
Dans la même collection: Le Théâtre des Variétés et anthéa, une aventure théâtrale novatrice
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