Une nuit, près d’Athènes, deux amants contrariés décident de s’enfuir. Les bois semblent propices à abriter leur fugue. C’était sans compter l’intrusion de fées, de sortilèges et de quiproquos divers...
Faut-il de l’audace, de la folie et de la poésie, un amour immodéré de la langue ou un peu de tout cela à la fois, pour traduire, mettre en scène et jouer cette œuvre culte de Shakespeare ? Éditée il y a plus de quatre siècles, adaptée autant à l’opéra qu’au cinéma, Le Songe d’une nuit d’été n’en finit pas de fasciner les artistes comme le public, et les noms de Puck, Titania, Obéron, Lysandre ou Hermia, continuent de résonner à travers les âges.
Cette nouvelle traduction de François Regnault révèle toute la féérie, la tragi-drôlerie et la modernité de la pièce, orchestrées avec brio dans la mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota. Comme pour magnifier ces quelques lignes : De tout ce que j’ai jamais pu lire, le cours de l’amour vrai ne fut jamais tranquille. Le cours du théâtre non plus...