Les métiers du plateau

Accroche

Un hommage à tous ces artisans de l’ombre (machinistes, régisseurs, cintriers, tapissiers, accessoiristes, etc) qui permettent l'alternance si particulière des spectacles de la Comédie-Française.

Résumé

À l’occasion, en juin 2012 au Studio-Théâtre, d’un rendez-vous unique autour de l’ensemble des métiers du plateau, un numéro spécial en couleur des Nouveaux-Cahiers rend hommage à ces artisans de l’ombre : machinistes, régisseurs, cintriers, tapissiers, accessoiristes…
Antoine Lassalle, en collaboration avec Agathe Sanjuan et Dominique Schmitt, invite le lecteur à un étonnant voyage dans l’envers du décor, des coulisses à la régie en passant par la cale. Derrière le célèbre rideau rouge, tapie dans l’ombre, bourdonne une ruche composée d’hommes et de femmes dont la complexe partition, bien qu’invisible, se révèle au cœur de la représentation. Perpétuant des métiers d’artisanats, pour certains séculaires, les techniciens embrayent chaque jour la grande machine des trois salles qui composent la Comédie-Française, et œuvrent ensemble à tenir le cap de cet immense navire qu’est la Maison de Molière.

Sommaire

• À la Comédie-Française, l’alternance est au centre de l’organisation, des pratiques et des métiers de chacun. Dans une première partie, Antoine Lassalle rend compte de l’incroyable implication des machinistes dans ce mode de fonctionnement unique au monde.
• Dans une deuxième partie, l’auteur aborde l’élaboration d’un spectacle en décrivant les savoir-faire et la manière dont les accessoiristes interviennent en amont, puis au sein même de la représentation. La troisième partie permet de découvrir le métier de tapissier qui est chargé de couvrir, décorer et habiller la cage de scène, tandis qu’une quatrième partie propose un éclairage sur les fonctions de régisseurs-assistants et de régisseurs généraux.
• Une cinquième partie est consacrée aux « autres navires » de la Comédie-Française, c’est-à-dire aux deux autres salles de la Maison. Le Théâtre du Vieux-Colombier, riche de la polyvalence de sa salle, permet aux metteurs en scène de se laisser porter par leur fantaisie et aux artisans de répondre sans cesse aux innovations scéniques. Le Studio-Théâtre, par son architecture frontale et ses 136 sièges, offre la possibilité à la Comédie-Française de produire des spectacles plus intimes et d’instaurer une réelle proximité avec les spectateurs. Au sein de ces deux théâtres, ce sont deux manières très différentes d’aborder le plateau. Une pluralité et une richesse qui permettent à la Comédie-Française d’expérimenter chaque jour de nouvelles formes et d’inaugurer de nouveaux modes de représentation.
   

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Les Nouveaux Cahiers de la Comédie-Française

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