Salomé Lelouch grandit sur les plateaux de tournage, en apparaissant dans de nombreux films du réalisateur Claude Lelouch. Elle suit les cours de Francine Walter au Théâtre La Bruyère et joue l’année suivante dans Les Lunettes d’Elton John de David Farr, mises en scène par Stephan Meldegg. Elle poursuit au théâtre avec L’École des femmes de Molière (mise en scène Régis Santon), L’Année du bac de José-André Lacour (Peter Muller), À chacun sa vérité de Pirandello (Bernard Murat) et Un baiser, un vrai de Chris Chibnall (Stephan Meldegg). Mais la passion se cache de l’autre côté du jeu, quand elle découvre la mise en scène. Salomé Lelouch lance en 2004 la société P’tite Peste Production et s’épanouit au Ciné 13 Théâtre, en mettant en scène des pièces jeune public de Pierre-Antoine Durand (Un amour de sorcière, La Forêt magique), en s’essayant aux classiques avec La Dame de chez Maxim de Feydeau, et en montant des auteurs contemporains tels que Matéi Visniec (L’Histoire des ours panda), Julien Chavannes (La Dernière Demi-Heure) et Karine Tuil (Le Mariage de Monsieur Weissman) Elle imagine en 2006 avec Benjamin Bellecour le Fes-tival Mises en Capsules qui soutient les jeunes auteurs, et met en scène son premier texte au Ciné 13 (Qu’est-ce qu’on attend ?), qu’elle rachète en 2018. Ses créations suscitent des conversations ancrées dans notre actualité, qu’il s’agisse de ses propres pièces (Politiquement correct – nomination pour l’auteur francophone vivant en 2017), ou de ceux d’autres auteurs (Justice de Samantha Markowic). Ses créations les plus récentes (Fallait pas le dire – nomination pour l’auteur francophone vivant en 2022), imaginé sur mesure pour Évelyne Bouix et Pierre Arditi et mis en scène avec Ludivine de Chastenet et Snow Thérapie, d’après le film homonyme de Ruben Östlund, sont créées au Théâtre de la Renaissance et au Rond-Point.