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Philippe Caubère commence au théâtre en 1968, au Théâtre d’Essai d’Aix-en-Provence. De 1970 à 1977, au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine, il participe aux spectacles 1789, 1793 et L’Âge d’or puis y joue et y met en scène Dom Juan de Molière. En 1978-79, il joue Lorenzaccio d’Alfred de Musset au Palais des Papes, mis en scène par Otomar Krejca puis se tourne vers l’écriture. Partant d’improvisations dirigées par Jean-Pierre Tailhade et Clémence Massart, il crée en juillet 1981 au festival d’Avignon La Danse du Diable, une « pièce comique et fantastique » sur sa mère et son enfance marseillaise. Le Roman d’un acteur, auquel il consacrera les 10 années suivantes, est une œuvre autobiographique monumentale. Composée de onze spectacles, elle raconte l’apprentissage artistique et sentimental du jeune Ferdinand Faure – alter ego de Caubère – depuis son arrivée au Théâtre du Soleil jusqu’à sa décision d’écrire et de produire lui-même ses spectacles.
A partir de 2000, il crée L’Homme qui danse, 8 spectacles dont les deux derniers, La Ficelle et La Mort d’Avignon constituent L’Épilogue à son autobiographie théâtrale. Il est également metteur en scène et acteur des spectacles Aragon (Le Communiste et Le Fou) en 1996 ; Recouvre-le de lumière d’Alain Montcouquiol en 2003 ; puis d’André Benedetto Urgent crier! en 2011 et le Memento Occitan en 2013 ; Marsiho d’André Suarès en 2012. En 1999, il publie chez Denoël Les Carnets d’un jeune homme 76/81 qui retracent la genèse de son œuvre autobiographique. Au cinéma, il joue Molière dans le film d’Ariane Mnouchkine en 1977, Joseph Pagnol dans La Gloire de mon père et Le Château de ma mère d’Yves Robert en 1989, Claude Corti dans Truands de Frédéric Schöenderffer en 2005 et Joseph dans le court métrage Ava pas aller bien loin de Thomas Pédeneau en 2014. En 2014, 33 ans plus tard il re-crée La Danse du Diable. Le 5 juillet 2015, au Festival d’Avignon, création du Bac 68, au Théâtre des Carmes-André Benedetto (adapté d’un des épisodes de L’Homme qui danse). Automne 2016, édition des textes de La Danse du Diable et du Bac 68 à L’Avant-Scène, à l’occasion des représentations à l’Athénée-Théâtre Louis Jouvet. Représentations filmées par Bernard Dartigues (édition des DVD en décembre 2017 chez Malavida). Le 2 décembre 2017, création de Adieu Ferdinand ! (2 spectacles : La Baleine & Le Camp naturiste et Le Casino de Namur) à Paris au Théâtre Athénée-Louis Jouvet, après des avant-premières du 7 au 12 novembre au Théâtre du Chêne Noir à Avignon. En 2017, Philippe Caubère reçoit le prix Plaisir du Théâtre de la SACD, le Molière du meilleur comédien dans un spectacle de Théâtre public et le prix du Théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre dramatique.
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