Octave Mirbeau est né le 16 février 1848 dans le Calvados et mort le 16 février 1917 à Paris.

Écrivain et journaliste, il a été célèbre dans toute l’Europe, apprécié à la fois par le public et par les avant-gardes littéraires et artistiques. Son influence en tant que journaliste était grande et ses pamphlets redoutés. Il est l’auteur de romans novateurs et un critique d’art favorable aux expériences hors du commun. Ses pièces ont remporté un succès mondial.

Après des études de droit interrompues, il part pour Paris où il débute dans le journalisme dans le quotidien bonapartiste L’Ordre de Paris. Il poursuit ce métier de journaliste pendant une douzaine d’années dans divers journaux.

Au début des années 1880, il publie anonymement une dizaine de volumes qui lui permettent de gagner convenablement sa vie. Après une période de retraite en Bretagne en 1884, il revient dans le monde de la presse parisienne et commence à écrire pour son propre compte. Il met ses œuvres au service de nobles causes éthiques, politiques, artistiques et littéraires. Auteur célèbre et redouté, ses textes témoignent tous de son engagement éthique.

En 1886, Le Calvaire, son premier roman, qui évoque la débâcle de l’armée de la Loire pendant la guerre de 1870, fait un scandale. Deux autres romans, L’Abbé Jules et Sébastien Roch feront eux aussi beaucoup de bruit. Il sera apprécié par les avant-gardistes mais négligé par la critique conservatrice.

Pendant les années suivantes, il traverse une crise morale, qui marque le début de son engagement dans le combat anarchiste. Il rédige sa première grande pièce, Les Mauvais Bergers, tragédie pessimiste créée et jouée en 1897 par Sarah Bernhardt et Lucien Guitry.

Il rencontre ensuite un succès mondial avec ses comédies de mœurs Les affaires sont les affaires (1903) et Le Foyer (1908). Il a aussi fait jouer six courtes œuvres en un acte publiées dans un recueil intitulé Farces et moralités en 1904.