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Thierry Georges-Louis

D’une famille ouvrière de la région parisienne, Georges-Louis ne s’est jamais installé dans une vie rangée. Il a eu le privilège de rater son bac et fait aujourd’hui des « petits boulots, du travail de sécurité » ; comme il n’y a jamais d’alerte dans les lieux dont il assure la protection, il trouve le temps d’écrire pendant les moments de travail. Il avait d’abord choisi la voie du cinéma, écrit et réalisé des courts métrages, que son équipe autoproduisait. Mais, au fil des ans, c’est le théâtre qui l’a emporté. 

Grand, athlétique, Thierry Georges-Louis, qui ne s’appelle pas ainsi, semble taillé pour le sport. C’est d’ailleurs par là qu’il a commencé, il voulait être footballeur. Il a découvert Charlie Hebdo à ce moment-là. Rencontre décisive. Thierry adore les dessins de Reiser. Il dessine, découvre Topor. Les chaussures à crampon ne sortiront plus du sac. Le jeune homme sait très tôt que son univers, c’est l’humour. 

Il ne connaissait pas grand monde au royaume de l’art dramatique. Mais, en 2001, alors que Jeffrey Bernard est souffrant, joué par Jacques Villeret, était à l’affiche, il déposa le manuscrit de ses Trois Balles de match au Théâtre Fontaine, à l’intention du metteur en scène, Jean-Michel Ribes. Celui-ci lui téléphona une semaine plus tard : la pièce lui plaisait, il allait organiser une lecture. Peu à peu, Trois Balles de match trouve sa place dans les projets de Ribes, nommé au Rond-Point, puis dans la programmation des Extravagants.

Dans les lieux nocturnes où il travaille et aussi chez lui, il écrit à la main, sur un cahier, plutôt vite, en corrigeant beaucoup. Il ne sait où il va. L’œuvre terminée, après un travail obsessionnel de six semaines arraché à ses moments libres du jour et de la nuit, il tape le texte sur une machine à écrire d’antan. Ensuite, il éprouve un certain détachement. 

Et ses autres pièces, qui n’ont pas encore été montées et publiées ? Il en a écrit deux avant Trois balles, deux après. Il veut bien révéler fugitivement que Nos amis, les brigands est une pièce en costumes, qui cherche à pervertir la construction du théâtre du XVIIIème siècle, qu’Un chien comme tout le monde est un monologue sur le thème du premier amour et que son dernier texte, Les Âmes en panne, est une pièce à trois personnages, deux femmes, un homme, où il ne se passe rien. Vraiment rien !

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