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Liliane Atlan a vu le jour en 1932 à Montpellier. De confession juive, elle subit la Seconde Guerre mondiale cachée en Auvergne. Une grande partie de sa famille périt à Auschwitz.
Elle se penche dans un premier temps vers une carrière professorale mais revient vite à l’écriture en commençant par un recueil de poème, intitulé Les Mains coupeuses de mémoire, en 1958. Elle part ensuite pour la Californie de 1966 à 1968 et revient à Paris pour la mise en scène de sa première grande pièce, Monsieur Fugue ou le Mal de terre (1968) dans une mise en scène de Roland Monod à La Comédie de Saint-Etienne (Prix du théâtre Habimah et prix Morderai Anilewitz, 1972).
Entre théâtre, poésie et récit, Liliane Atlan reste hantée par le traumatisme de la guerre et reçoit pour Les Passants le Prix Wizo en 1989. Elle publie encore en 1996 un nouveau livre de poésie, Bonheur mais sur quel ton le dire (L'Harmattan), qui est la même année et deux fois consécutives présenté au théâtre par Monique Dorsel puis par Sylvie Peyronnet.
Comme traductrice, on lui doit la traduction de l'hébreu des poèmes de Ted Carmi, d'une pièce de théâtre de Rochelle Owens, Guerre à trois (traduite de l'anglais) et celle des Marchands de Caoutchouc de Hanokh Levin (créée au Centre dramatique national de Montpellier en 1994).
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