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Hans Peter Cloos

"Il n’est jamais là où on l’attend. Et cela dure depuis près de quarante ans. Le tout jeune homme de Stuttgart qui fit ses classes à la Mama de New York et auprès du Living Theatre, celui qui, de retour en Europe se forma à la Schauspielschule du Kammerspiele de Munich et fit courir tout Paris aux Bouffes du Nord pour un Opéra de Quat’sous inoubliable pour lequel il reçut d’ailleurs le prix de la critique en 1979, n’a guère changé de ligne. Ce succès vint après Terror et Paranoïas en 1975 et 1976 au Festival de Nancy que dirigeait encore Jack Lang. Le créateur de la compagnie Rote Rübe (Betterave rouge), va son chemin en suivant ses choix littéraires, très attentif aux comédiens susceptibles d’incarner les personnages qu’il veut mettre en scène. Il poursuit ses voyages, se partage entre l’Allemagne, la France et les pays où on le sollicite. Il n’est pas homme de cour. Il aurait dû, il aurait pu diriger une institution. Mais il a toujours su équilibrer les charges entre travaux pour le théâtre public et productions privées depuis quelques années.

Hans-Peter Cloos s’appuie un univers esthétique qui a frappé les premiers spectateurs : lumières franches, usage des micros, de la vidéo, ellipses narratives. De Susn en 1981 à Mercedes en passant par Purgatoire à Ingolstadt, il a révélé en France bien des auteurs de son pays (Herbert Achternbusch, Marie-Louise Fleisser, Thomas Brasch) sans négliger le répertoire d’Horvath et Brecht à Shakespeare, Molière et jusqu’à Heiner Müller dont il a repris trois fois Quartett. Il a également mis en scène des ouvrages lyriques et souvent auprès du plasticien Christian Boltanski. Il tient un grand compte de la personnalité des interprètes et n’aurait jamais monté Roméo et Juliette en France sans Denis Lavant et Romane Bohringer. Metteur en scène à Aix-en-Provence, à l’Opéra Comique, à la Brooklyn Academy de New York, il a fait un petit tour du côté de la danse avec Jean-Claude Gallotta en montant Les Sept péchés capitaux de Bertolt Brecht et Kurt Weill et se consacre depuis quelques saisons à des productions privées : Petit déjeuner chez Wittgenstein de Thomas Bernhard, Le Caïman d’Antoine Rault, La Danse de mort de Strindberg et Biographie sans Antoinette de Frisch, Saleté de Robert Schneider. Il est trois fois à l’affiche en ce premier trimestre avec Solness, mais aussi avec Interview d’après le film de Théo Van Gogh et Une famille ordinaire de José Pliya." Armelle Héliot

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