Né le 6 août 1868 dans l'Aisne, ce jeune homme issu d’une famille catholique perd la foi et ne la retrouvera qu’à l'âge de dix-huit ans, le jour de Noël, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, lors d'une illumination subite. 
Cette communion de Claudel avec Dieu a donné naissance à son œuvre littéraire. Il y professe une véritable harmonie entre Dieu et ses créatures, comme dans Le Soulier de satin et L'annonce faite à Marie. Sa vie de diplomate, de 1893 à 1936, le conduit à séjourner presque constamment à l'étranger. Il est élu le 4 avril 1946 à l'Académie française et est reçu le 13 mars 1947 par François Mauriac au fauteuil de Louis Gillet.
Au terme de son rôle de diplomate, sa vie littéraire s'épanouira glorieusement dans sa propriété de Brangues. 
Son œuvre, qui commence par son théâtre et se poursuit dans une prose poétique très personnelle, témoigne de sa constante méditation sur la parole. 
Parmi ses œuvres les plus célèbres on retient pour le théâtre : Tête d’or (1890), Partage de midi (1906), L’Otage (1911) ; et pour les recueils de poésie : Connaissance de l’Est (1896).