Formé au cours Jean Darnel, à l’Atelier, Nicolas Briançon voue une admiration sans bornes à Deborah Warner, Giorgio Strehler et Peter Brook. Il a connu l’aventure de la vie de troupe avec les Baladins en Agenais, puis l’expérience ahurissante du spectacle musical Les Années Twist mis en scène par Roger Louret, un succès énorme, qui a tourné quatre ans dans la France entière, au Palais des Sports, aux Folies Bergère et à la télévision. Acteur, il a joué au théâtre dans Les Directeurs, de Daniel Besse, mis en scène par Étienne Bierry, et tourné dans de nombreux films : Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc (2001), Il est plus facile pour un chameau de Valeria Bruni-Tedeschi (2002), L’Avion de Cédric Kahn (2004), Les Poupées russes de Cédric Klapisch (2005), La Disparue de Deauville de Sophie Marceau (2007), Le Bal des actrices de Maïwenn Le Besco (2009), Carlos d’Olivier Assayas (2010), et en 2011 Toi, moi, les autres d’Audrey Estrougo, Des vents contraires de Jalil Lespert et Le Guetteur de Michele Placido.

Mais c’est en tant que metteur en scène que sa renommée s’étend le plus vite. Cet esprit volontiers irrévérencieux, qui se plaît au mélange des genres et des styles, n’a cessé d’être remarqué depuis sa nomination pour le Molière du metteur en scène pour Jacques et son Maître de Milan Kundera, d’après Diderot, en 1999 au festival d’Anjou, celles du metteur en scène et du spectacle privé pour Pygmalion de George Bernard Shaw en 2006 au Théâtre Comédia, et les sept nominations pour La Nuit des rois de Shakespeare en 2010, à nouveau au Théâtre Comédia. Il est également le directeur artistique du festival de Bonaguil et du festival d’Anjou depuis 2004, où il a succédé à Francis Perrin et Jean-Claude Brialy. C’est là qu’il a créé Le Songe d’une nuit d’été, présenté en juin 2011 en avant-première du festival, avant le Théâtre de la Porte-Saint-Martin (L’avant-scène théâtre n°1309).

Depuis, il a notamment créé Volpone de Ben Jonson au Théâtre de la Madeleine, Cabaret canaille à la Pépinière Théâtre, DAF Marquis de Sade de Pierre-Alain Leleu au Ciné 13 Théâtre et Y’a d’la joie quand même au festival d’Anjou. Parallèlement à Divina, il présente Mensonges d’États de Xavier Daugreilh au Théâtre de la Madeleine.