Si Sylvie Chenus a commencé par aborder le théâtre d’une manière classique, elle a ensuite, pendant dix ans, privilégié l’improvisation, l’imaginaire, la démesure, dans un théâtre où une réalisation rigoureuse alliée à l’absence de véritable texte a rendu possible des adaptations internationales de ses œuvres. Puis elle est revenue aux mots, en tant que comédienne et écrivain ; depuis 1984, elle est l’auteur de près de trente pièces qui s’adressent à tous les âges, dont Générations en cavale (2006), Comment dire (2004), Et patati et patata (2003), Bon voisinage (2002), La Voltigeuse (1999), Graines de citoyens (1997), Saga de la Gare du Nord (1993), Chères amies, vieux camarades... (1992), 5, rue de l'absence (1990), L'Amour au bestiaire (1988), Inédits de cabaret (1986), Les Mémoires de mademoiselle Clairon (1985), Querelles intestines (1984). Elle a interprété des œuvres tant d’auteurs classiques que contemporains. Elle est enfin formatrice et dirige des ateliers d’écriture dans des milieux divers, tels que les écoles d’art, les universités, mais aussi au sein de compagnies professionnelles et de prisons.