Ancien analyste financier devenu grand reporter pendant vingt ans (il est, entre autres, passé par Le Point), Hervé Bentégeat a écrit de nombreux portraits et réalisé une cinquantaine de reportages en France et à l’étranger. Passionné de littérature depuis toujours, il a aussi eu l’occasion, durant ses années d’études à Science Po, de s’intéresser de près à l’histoire politique française. Désormais pleinement consacré à son métier d’auteur, il a écrit Meilleurs alliés, sa première pièce, en 2017, retraçant à travers elle la rencontre entre Winston Churchill et le général de Gaulle à la veille du débarquement du 6 juin 1944, connaît un grand succès. Monté par Jean-Claude Idée avec les comédiens belges Pascal Racan et Michel de Warzée au Petit Montparnasse, il est joué plus de trois cents fois, à Paris, Bruxelles et jusqu’à Beyrouth. Meilleurs alliés vaut à son auteur le prix du Jeune théâtre de l’Académie française en 2019. Il écrit ensuite d’autres pièces qui n’ont pas trait à la politique, comme Dior et moi, sur la vie du grand couturier français et Le Dernier Amour d’Einstein ainsi qu’une pièce sur Dieu sous forme de théâtre musical. Il est également l’auteur d’essais – dont Le Roman de la gauche (Éditions du Rocher, 2012) – et de romans – La Transsibérienne (Plon, 2004), Ho, l’enfant dragon (Robert Laffont, 2006), La Fuite à Baden (Éditions Ramsay, 2006). Ce dernier a été adapté en téléfilm sur Canal+ sous le titre Adieu de Gaulle, adieu, avec Pierre Vernier, Didier Bezace et Guillaume Gallienne, et a obtenu le Grand prix du Festival de Luchon. Hervé Bentégeat revient au théâtre politique avec sa pièce appellée Élysée, que met à nouveau en scène Jean-Claude Idée, dans laquelle il confronte cette fois de hauts personnages de la Ve République… Pour lui, « une histoire vraie, faite de rencontre clandestine, de connivence, de chausse-trape. Un coup de théâtre qui est un coup de Jarnac. Une histoire d’hommes qui révèlent, dans des circonstances exceptionnelles, des parts d’ombre et de lumière insoupçonnées. Dans tout pouvoir, il y a ce qui se voit. Et le plus important : l’invisible. Les vastes mouvements issus des profondeurs… et le dessous des cartes. »